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Camerisier

 

Le terme camérisier (camerisier) ou chèvrefeuille bleu (Lonicera cærulea) est tout nouveau dans notre vocabulaire. Ce n’est toutefois qu’une question de temps avant qu’il ne devienne familier, car l’arbre fruitier qu’il désigne possède tous les attributs pour plaire au jardinier gourmand.

 

Originaire de Sibérie, du Japon et de Russie, sa rusticité épate: il résiste à des températures allant jusqu’à -47 °C et sa floraison, blanche ou jaune crème, tolère jusqu’à -7 °C. Mais surtout, il produit un fruit insolite: la camerise.

 

Selon les cultivars, les baies empruntent des formes ovales, de poires ou de poches irrégulières de 2 cm de longueur par un peu moins de 1 cm de diamètre. Leur membrane noire est recouverte d’une pruine bleue, une couche cireuse naturelle qui lui donne un aspect givré. Délicieusement sucré, avec une touche d'acidité, les amateurs décrivent le goût de la camerise en évoquant celui du bleuet, de la framboise, de la mûre, du cassis, de l’amélanche ou de tous ces petits fruits à la fois. Certains le comparent même à la rhubarbe !

Toutefois, les habitués insistent sur la singularité de sa saveur. Ses petites graines passent inaperçues et, contrairement à celles du bleuet, sa pelure fond en bouche.

 

Enfin, la camerise est riche en vitamine C et en anthocyanes, des pigments aux propriétés antioxydantes.

 

Plantation

Il est primordial de planter au moins deux variétés, idéalement trois, pour garantir une pollinisation adéquate et obtenir des fruits plus abondants et plus gros. Plantez au printemps ou entre la fin de l’été et l’automne, en laissant une distance de 1,5 à 2 m (4,5 à 6 pi) entre les plants. Enfoncez la base du plant de 1 à 2 po dans le sol pour obtenir un système racinaire plus fort. À la plantation, puis tous les printemps, ajoutez du fumier composté, paillez si le sol se draine aisément. Ne fertilisez pas à la fin de l’été pour éviter la formation de tiges tendres, souvent gélives.

 

Entretien

Au grand bonheur des jardiniers paresseux, le camérisier ne produit pas de rejets et ne nécessite aucun rabattage. Seule une taille légère entre la fin de l’hiver et le début du printemps peut être effectuée. Taillez les plus grosses branches pour ne conserver que les plus souples, faciles à secouer pour la récolte.

 

Insectes et ravageurs

Le camérisier est rarement la cible des ravageurs. Seuls les oiseaux friands de fruits, comme le jaseur des cèdres, peuvent vous faire compétition. 

 

Le rendement s’intensifiera avec le temps: trois à quatre ans suffisent pour récolter de 1 à 4 kg de fruits par plant. Surveillez le moment où les fruits deviennent mauves, puis attendez quelques jours. Lorsque l’intérieur des baies est rougeâtre, elles sont mûres. Et rien n’est plus simple que leur cueillette: il suffit de secouer les branches sous lesquelles on aura placé un parapluie ouvert!

 

Variétés

Les plants ne sont pas sexués, chacun possédant les parties mâles et femelles. Mais, puisqu’ils ne peuvent se polliniser eux-mêmes, il est essentiel de planter au moins deux variétés. Aussi, le degré brix moyen (taux de sucre) des camerises est de 14, soit l’équivalent de celui des framboises.

 

Les deux variétés suivantes sont disponible en pot de 3 gallons.

 

‘Berry Blue’ Hybride de la République tchèque: Croissance rapide. Excellent pollinisateur de ‘Blue Belle’. Production abondante de petits fruits. 

 

‘Tundra’: Fruit sucré, saveur piquante, texture ferme. Excellent pour la transformation et la congélation.

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